PAOCAMUS

Pivovaglagla

Mercredi 14 avril 2010 à 17:05

On a souvent écrit sur la psychologie humaine, sur les états d'âmes et les tentatives de suicide. J'ai moi-même tenté de comprendre le désastre d'une Saint-Valentin, l'union de deux personnes dans une relation ambigüe, ou même les ecchymoses que peut laisser le passé sur une âme trop faible pour comprendre le réel sens d'une vie. Je m'appelle Pauline, pour sûr. Et en ce moment plus que jamais je suis décidée à faire le point sur le long rebond qui m'ait été donné de faire depuis l'année dernière. Si Dieu existe, il a été clairvoyant, j'ai moi aussi droit au bonheur. J'aime la vie depuis peu, et je crains tout, mais avant tout je crains la race humaine. Je crains les aléas de la vie et l'égoïsme de l'homme.

Mercredi 14 avril 2010 à 20:47

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J'ai toujours été très sensible au passé, il est vrai que j'ai souvent le coeur déchiré en entendant un air me rappelant un temps révolu. Un air oui, ou une certaine odeur, une photo, parfois. Ma douce sensibilité fonctionne avec mes sens à vrai dire. J'entends, je sens, je vois. Je vois que ma métamorphose est là. Je deviens une jeune femme, mon ascension fulgurante dans l'étape clé de l'âge adulte a pris racine grâce à la présence d'un jeune homme. Il m'a ouverte à la vie, il m'a aidé à marcher, à me frayer un chemin à travers cette foule de gens inconstants et compliqués. Pourtant il m'arrive de me rendre compte qu'au final, c'est depuis qu'il est là, que je suis effrayée. J'ai enfin trouvé une personne différente, qui accepte de me laisser rêver et qui en plus de ça, aime rêver avec moi. C'est tellement bon, mais je vais vous dire ce qui m'effraie, c'est que je commence à connaître les vices de l'Homme et s'il arrivait un jour où je me retrouve à nouveau seule, je ne supporterai pas la chute. Il est en Thaïlande en ce moment, le manque est atroce, des deux côtés du globe deux personnes sont déchirées par un manque certain de tendresse. Je ne mens pas non, non je ne mens jamais, j'avais fini d'y croire, et il est arrivé dans un flot de beauté dévastatrice, il m'a fait croire en l'amour, et aujourd'hui plus que jamais, je suis persuadée que le Bien existe. Il existe bien quelque part.
Reprenons, cet élément fortifiant et incroyablement charmant se prénomme Romain, il m'a en fait appris à me respecter et à croire en ce que je fait. Il n'a pas échoué, pour tout vous dire je me suis trouvée. Tenez par exemple après mon Bac Littéraire, je tenterais l'Ecole du Louvre spécialisation Architecture des Grandes Demeures. Cependant, une chose n'a pas changé, j'ai toujours été fascinée par le passé, le mien m'ayant profondément fait souffert, y étant désormais détachée, je m'intéresserai bien désormais à celui de somptueux châteaux de somptueuses époques, et tout ce qui s'en suit.  J'accordais auparavant trop d'importances à ce que j'avais vécu avant, à me remettre sans arrêt en question, à me demander comment se serait-ce passé si cela ne s'était pas déroulé de cette manière. Cela me rongeait, je me retrouvais trop souvent seule, à ressasser de lointains souvenirs.
Je suis passéiste voilà tout, il me faut me pencher sur le passé, c'est ainsi. Certains aiment faire des gâteaux, d'autres préfèrent les motos, moi mon dada c'est les souvenirs. J'aime ça. Et depuis que Romain est là, j'ai appris à ressasser avec précaution.
On a beau dire, on commence par parler de quelque chose, et le paragraphe s'éternise pour toujours s'achever sur le même sujet; l'Amour. Je n'ai aucunement voulu jouer les folles sentimentales, mais je suis navrée de vous prouver qu'il ne suffit parfois de pas grand chose.. Juste d'une sourire timide, d'une coupe de cheveux négligée et d'une paire de bras pour les peines de coeur. Bien sûr il n'est pas que cela, ce que je veux dire c'est qu'échoué au bord de la route d'une vie trop compliquée, on a tous besoin de redémarrer. Et voilà qu'il m'y a bien aidée.

Mercredi 14 avril 2010 à 20:53

Je le retrouve samedi. J'espère que le temps, aura pitié de moi et me voyant traîner les pieds depuis jeudi dernier, fera en sorte de passer vite, très vite. Je m'ennuie de jouer avec l'ennui.

Mercredi 14 avril 2010 à 21:03

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Quoi de plus agréable que traîner des heures dans les rayons d'une librairie, à travers des oeuvres aussi magnifiques les unes que les autres, de Sartre à Michel Leiris, en passant par Paul Eluard et Régis Jauffret.. Cet article n'est pas anodin, en effet vous remarquerez dans le nom de cet espace, mon faible pour cet étoile qu'est Albert Camus. Laissez-moi vous conseiller La Chute, qui, je sais ne nait pas d'un avis tout à fait objectif de ma part puisque je m'en suis amourachée dès la lecture de la quatrième de couverture. Mais il s'agit à mon echelle (l'échelle d'une fille émue pour un rien, se retrouvant dans n'importe quel personnage ecoeuré et quelque peu neurasthénique sur les bords..) d'un livre complet. Je ne saurais quoi dire de plus que cela, j'en suis amoureuse. Autre oeuvre de Camus dont je suis une fan inconditionnelle; L'exil et le royaume (et plus particulièrement la première nouvelle; "La femme adultère", qui est d'une véritable magnifiscence.)

A bon entendeur, Salut. Dites m'en des nouvelles si vous le(s) lisez, ou si vous (les) l'avez lu ♥
(Je mettrais prochainement mes passages favoris)

Mercredi 14 avril 2010 à 21:42

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